Lorsque la peau subit une lésion, que la plaie soit profonde, ouverte ou superficielle, le processus naturel de cicatrisation s’enclenche. La cicatrice ainsi formée va dépendre de la nature de la plaie, de facteurs génétiques, mais aussi de la durée de la cicatrisation1.
De la plaie à la cicatrice
Le processus de cicatrisation suit des étapes bien précises. Celles-ci permettent la formation de tissu de granulation et de nouveaux vaisseaux sanguins. La plaie se referme et la cicatrice nouvellement formée prend alors une couleur rose. Vient enfin la phase de remodelage, durant laquelle les fibroblastes terminent la reconstruction de la peau. La cicatrice s’estompe et blanchit par la suite progressivement dans le cas d’une régénération normale de la peau.
Si toutes les plaies suivent un même processus de réparation de la peau, la cicatrice formée peut revêtir différentes formes.
La cicatrice blanche, après une cicatrisation réussie
Ce type de cicatrice est souple, lisse et présente une couleur blanche. Il s’agit de l’aspect normal d’une cicatrice bien formée et d’un processus de cicatrisation non pathologique.
La cicatrice hypertrophique : une cicatrisation anormale
Il s’agit d’une cicatrice rouge et boursouflée, qui peut démanger et être prurigineuse. Elle apparaît en cas de brûlure, mais aussi à la suite d’une intervention chirurgicale, on parle alors de cicatrice post-opératoire comme par exemple, chez la femme, suite à une opération de césarienne. En quelques semaines après l’incision - une plaie ouverte profonde -, une cicatrice hypertrophique se forme. La taille de cette cicatrice augmente généralement pendant plusieurs mois puis finit par s’atténuer. La cicatrice reste rouge, volumineuse avec une consistance molle, et prend l’aspect d’un cordon. Elle peut cependant régresser au bout de deux ans. L’impact psychologique peut être important dans le cas d’une cicatrice hypertrophique, notamment si la plaie se situe au niveau ou à proximité du visage.
La cicatrice étirée, courante pendant la grossesse
Il s’agit d’une cicatrice à l’aspect longiligne qui apparaît lorsque la peau est étirée autour de la plaie pendant la cicatrisation. C’est le cas notamment des vergetures.
La cicatrice atrophique ou déprimée : des boutons mal cicatrisés
Les cicatrices atrophiques correspondent à des marques creuses et enfoncées. Elles sont généralement dues à la cicatrisation de boutons d’acné, percés ou non, ou de varicelle. Les cicatrices atrophiques résultent souvent d’un défaut de soutien sous-cutané ou de vascularisation à cet endroit de la plaie.
La cicatrice noire, une spécificité pigmentaire
Ce type de cicatrice est observé principalement chez les sujets dont la peau est foncée. Lors de la phase inflammatoire de la cicatrisation, une stimulation de cellules productrices de pigments est parfois observée. Ces cellules appelées mélanocytes vont pigmenter en noir ou en brun la cicatrice et/ou ses contours. Certaines crèmes cicatrisantes peuvent cependant limiter ce phénomène.
Il peut arriver que le processus de cicatrisation se déroule de façon anormale. Cela donne lieu à la formation de cicatrices très diverses, parfois douloureuses ou ayant un impact sur le plan psychologique. Heureusement, des solutions existent pour faire disparaître ou régresser bon nombre de ces cicatrices. Un massage quotidien de la zone concernée avec des produits adaptés, comme biseptineRoll® Dispositif médical, constitue un moyen efficace d’améliorer l’aspect final des cicatrices rouges et boursouflées2.
Sources :
1. La prise en charge des cicatrices
https://vdocuments.mx/la-prise-en-charge-des-cicatrices-sfrm-il-contient-les-annexes-cutanees.html
2. Stettler H. et al. Clinical innovation: Treatment with an anti-scar gel and massage ball improves physical parameters of hypertrophic scars. Wounds International. 2016; 7 : 18-23.