Égratignure, écorchure, brûlure, coupure… Lorsque l’on se blesse, l’organisme réagit par un processus de réparation de la peau appelé cicatrisation. Elle a notamment pour but de lutter contre l’infection. Trois étapes composent ce phénomène de régénération cutanée, dont le remodelage, qui correspond à la phase finale de la cicatrisation.
Le remodelage, l’ultime étape de la cicatrisation
La dernière phase de la cicatrisation est celle du remodelage. Elle s’initie après la phase de réparation (ou cicatrisation), soit en général après le quinzième jour, après la fermeture de la plaie, et correspond à une maturation de la cicatrice. Le processus de remodelage permet de réduire le volume de la cicatrice et d’améliorer son aspect final, passant d’une couleur rose foncé à rose clair, puis blanche lorsque la cicatrice est mature. Une régression du tissu granuleux est observée à ce stade de la cicatrisation. Aussi appelé tissu de granulation, ce tissu conjonctif se forme dans le cadre de la cicatrisation.
Des cellules appelées macrophages dégradent certains vaisseaux sanguins trop nombreux. Parallèlement, les fibroblastes, cellules productrices de collagène synthétisent à nouveau du collagène mature. La cicatrice va alors gagner en résistance. Cette résistance représentera 70 à 80 % de celle de la peau avant l’apparition de la plaie, une norme pour tous les types de cicatrices.
Le saviez-vous ?
Le remodelage d’une plaie : un processus parfois très long.
Lors de la cicatrisation d’une plaie, la phase ultime, le remodelage, dure généralement plusieurs mois et peut aller jusqu’à deux ans, voire plus selon les individus ! Un risque de réouverture de la plaie est alors bien présent : la résistance de l’épithélium est encore basse, et la cicatrice nécessite une surveillance accrue durant toute l’étape du remodelage. Une cicatrisation dont la phase de remodelage évolue correctement permettra d’améliorer l’aspect final de la cicatrice.
Comment mieux cicatriser ? Les facteurs favorisant une cicatrisation rapide
De manière générale, plus la cicatrisation d’une blessure est rapide, moins le risque de cicatrice trop visible est important. Ainsi, lors notamment de la phase de remodelage, une surveillance accrue de la zone lésée est de mise. Certains paramètres devront être mis en place pour favoriser une meilleure cicatrisation et réduire la taille de la cicatrice. Afin de mieux cicatriser :
Enfin, pour mieux lisser une cicatrice rouge et boursouflée, des gels ou des crèmes spécifiques peuvent se révéler utiles1, 2.
Il existe notamment biseptineRoll® : appliqué régulièrement, il permet de favoriser le remodelage d’une cicatrice rouge et boursouflée, afin de l’atténuer ou de la faire disparaître.
Le saviez-vous ?
Les vertus du massage pendant le remodelage 3
Pendant la dernière étape de la cicatrisation, la cicatrice peut être diminuée notamment par le massage de la zone concernée, en synergie avec l’utilisation de produits adaptés. Quotidiennement, un massage effectué avec le gel biseptineRoll® et sa bille de massage représente une solution efficace pour lisser et aplanir la cicatrice (la bille de massage ne s’utilise que sur une plaie fermée depuis plus d’1 mois)4.
La peau est dotée de capacités exceptionnelles de régénération. En cas de plaie cutanée, une cicatrisation rapide permettra d’améliorer l’aspect final de la cicatrice. Lors de la dernière phase de reconstruction de la peau, une bonne hygiène de vie et l’utilisation de produits adaptés seront très utiles afin de mieux cicatriser.
Sources :
1. Niessen F. et al. On the nature of hypertrophic scars and keloids : a review. Plast. Reconstr. Surg. 1999 ; 104: 1435-58.
2. Bloemen MCT et al. Prevention and curative management of hypertrophic scar formation. Burns. 2009;35:463-75.
3. Shin T. & Bordeaux J. The Role of Massage in Scar Management: A Literature Review. Dermatologic surgery : official publication for American Society for Dermatologic Surgery. 2011; 38 :414-23.
4. Stettler H. et al. Clinical innovation: Treatment with an anti-scar gel and massage ball improves physical parameters of hypertrophic scars. Wounds International. 2016; 7 : 18-23.