Quelles sont les phases de cicatrisation ?

Même si les phases de cicatrisation sont bien connues, le processus de cicatrisation est lui, propre à chaque personne et à chaque plaie. Le type de peau, la localisation ou encore la profondeur de la blessure entrent en jeu dans ce processus complexe, lequel comprend trois étapes1.

Première étape : la réaction inflammatoire

À la surface d’une plaie superficielle, au niveau de l’épiderme, un caillot sanguin se forme rapidement : l’écoulement du sang s’arrête et une fine croûte apparaît. En dessous, au niveau du derme, c’est l’ébullition ! L’organisme agressé met aussitôt en place sa réponse immunitaire. Les petits vaisseaux se dilatent et deviennent plus perméables pour faciliter les opérations de nettoyage, appelées aussi phases de détersion.

Les leucocytes, ou globules blancs, sont activés et attirés au niveau de la plaie pour la débarrasser des micro-organismes et des débris résiduels.

biseptine - 2 enfants coupent une tomate

La plaie est tuméfiée, rouge et chaude. Cette phase incontournable, nommée réaction inflammatoire, n’est pas toujours confortable ; la peau peut brûler, démanger ou tirailler. Heureusement cela ne dure que quelques jours. Néanmoins, les enfants ont tendance à se gratter. Pour éviter cela, mieux vaut les habiller de vêtements couvrants (manches longues par exemple pour une plaie du coude) ou veiller à ce que leurs ongles soient bien courts.

Du froid pour soulager une plaie qui démange !

Sur une plaie en cours de cicatrisation qui démange, pour un effet anti-douleur, appliquez un petit sachet de glace à l’intérieur d’une compresse stérile. La glace peut également être remplacée par une petite cuillère préalablement placée au congélateur. Autre possibilité : appliquer directement sur la plaie superficielle un gel cicatrisant comme biseptineCica®, Dispositif médical, qui, en même temps qu’il favorisera une bonne cicatrisation, soulagera rapidement grâce à son effet froid.

Deuxième étape : la réparation de la peau

Au niveau du derme se trouvent les fibroblastes dont la fonction est de renouveler et d’organiser les composants de la matrice extracellulaire comme les fibres de collagène. Le collagène est une molécule essentielle à notre organisme. On peut le comparer à une sorte de colle dont dépend la cohésion des tissus (en association avec l’élastine et les glycoprotéines), mais également leur souplesse, leur hydratation et leur résistance. En cas de plaie, les fibroblastes se multiplient et se concentrent sur la zone lésée. Petit à petit, les tissus vont se régénérer et la plaie va se combler : la profondeur de la croûte se réduit à la faveur du derme qui bourgeonne pour remonter à la surface. Les petits vaisseaux abîmés vont eux aussi se réparer. Arrive alors la dernière étape appelée « épidermisation » : les kératinocytes se multiplient pour venir recouvrir le derme. Les bords de la plaie se rapprochent ainsi jusqu’à la fermeture complète. Deux à trois semaines se sont écoulées et la peau est d’aspect lisse et rosé… presque totalement reconstruite.

Troisième étape : le remodelage de la peau

Selon la profondeur et le type de plaie, la peau continue à se réparer en profondeur pendant plusieurs mois : les fibres qui la structurent deviennent plus denses, plus solides, et le réseau capillaire se remet en place. Durant cette phase de rééquilibrage, la peau reste très fragile.

Des précautions sont nécessaires :

  • La peau doit être protégée d’éventuels traumatismes ;
  • La peau ne doit pas subir de tiraillements trop importants (comme c’est souvent le cas pour les plaies situées au niveau des articulations) ;
  • La peau doit être protégée des rayons du soleil pour éviter une hyperpigmentation ;
  • La peau doit être nettoyée avec un savon doux et doit être bien hydratée.

La cicatrisation est un processus de réparation naturel : un vrai petit miracle qui se renouvelle à chaque traumatisme. Il faut cependant être bien conscient que la peau ne se reconstruit jamais à l’identique, et ne retrouve pas tout à fait son aspect initial. Pourtant, il est possible de favoriser la cicatrisation d’une blessure superficielle, en appliquant un soin cicatrisant.

Pourquoi appliquer un soin cicatrisant ?

Un soin cicatrisant comme le gel BiseptineCica®, Dispositif médical, forme une barrière protectrice, permettant de limiter l’usage du pansement.

L’utilisation d’un soin cicatrisant, est possible en cas de plaies superficielles2, et plus particulièrement intéressante dans certains cas :

  • Pour les plaies délicates ou mal placées : par exemple entre les orteils, derrière l’oreille… lorsque le milieu est humide ou peu accessible, quand un pansement n’est pas facile à placer ou serait inconfortable ;
  • Sur une zone où la cicatrisation doit être optimale pour avoir une cicatrice la plus discrète possible (décolleté, mains…). 

Si notre organisme est programmé pour cicatriser les plaies, l’utilisation d’un soin cicatrisant peut accélérer ce processus.

Sources :

1. Eming SA et al. Inflammation in wound repair : molecular and cellular mechanisms. J. Invest. Dermatol. 2007; 127 : 514-525.

2. Comment bien soigner une plaie ?
https://www.ameli.fr/assure/sante/bons-gestes/petits-soins/soigner-plaie 

biseptine - une mère et sa fille jouent dans la forêt

Quelle est la structure de notre peau et quelles sont ses fonctions ?


Comme tous les organes du corps humain, la peau nous est très utile au quotidien, et ce pour plusieurs raisons.

biseptine - égratignure sur le coude d'une petite fille

Mauvaise cicatrisation… quels sont les signes et que faire ?


La cicatrisation d’une blessure, même superficielle, peut s’avérer parfois lente ou compliquée.

 

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